La Reforestation des Déserts
La reforestation des déserts est devenue une nécessité à cause du réchauffement climatique. Et, seuls les arbres peuvent relancer le cycle de l’eau dans les déserts.
La reforestation des déserts est devenue une nécessité à cause du réchauffement climatique. Et, seuls les arbres peuvent relancer le cycle de l’eau dans les déserts.
« Je réalisais soudain que la pluie ne tombe pas des cieux ; elle provient du sol. La formation des déserts n’est pas due à l’absence de pluie ; mais plutôt, la pluie cesse de tomber parce que la végétation a disparu. »
La reforestation des déserts est devenue une nécessité à cause du réchauffement climatique et vous ne trouverez rien de mieux que l’eau pour combattre le feu de la chaleur. Seules les arbres ont le pouvoir de relancer le cycle de l’eau dans une région. En effet, les arbres font tomber la pluie, leurs racines permettent de remplir les nappes phréatique et en montagne, les arbres redonnent vie aux ruisseaux.
La plupart des vagues de chaleurs qui créent des canicules en Europe ne viennent pas de l’océan atlantique ou de la mer Méditerranée, elles nous viennent du Sud de l’Europe et du nord de l’Afrique qui sont des déserts végétaux, des régions avec des climats arides. Les déserts réchauffent le climat et nous apportent beaucoup de chaleur, et même un peu trop. Les vents du Sahara remontent de l’air chaud en Europe. Et, au delà de 35°C tous le monde souffre de la chaleur, même les plantes cessent de pousser durant la journée car il fait trop chaud. Voilà pourquoi il faut reverdir les déserts afin de relancer le cycle de l’eau et faire tomber les températures à des niveaux supportable pour la vie sur terre.
Le « réchauffement climatique » est un terme politiquement correct et non-alarmiste. En réalité, nous vivons une ère de « Désertification Mondiale », une rupture du cycle de l’eau qui se propage, c’est une évidence.
En Espagne, un dicton disait : « No agua, no arbol. No arbol, no agua » que l’on traduit en « Pas d’eau, pas d’arbre. Pas d’arbre, pas d’eau ».
Il vous faudra absolument clôturer la parcelle que vous reforestez afin de la protéger de la prédation des herbivores et ses humains.
Lorsqu’on veut reforester un désert, il faut sélectionner des essences endémique et résistantes à la sécheresse, sans oublier les arbres fruitiers pour créer des forêts nourricières .
Cette technique nous a été inspiré par le Dr Akira Miyawaki qui a inventé le concept de « Les mini-forêts » et qui a participé à la reforestation de milliers de mini-forêt au Japon.
Si vous planter des arbres, vous aurez une plantation et non une forêt. Dans une forêt, les graines d’arbres germent au sol, seules les graines volontaires poussent.
Seuls les arbres peuvent à la fois réparer le climat, relancer le cycle de l’eau et développer la biodiversité.
La meilleure stratégie pour reverdir un désert est de commencer par les montagnes et les côtes maritimes. En effet, les montagnes sont des « châteaux d’eau » lorsqu’elles sont pleines d’arbres, car les racines des arbres augmentent la porosité des montagnes. Les racines des arbres vont aider l’eau de pluie à pénétrer dans les roches de la montagne, la remplir d’eau et lorsqu’elle sera pleine d’eau, ce surplus d’eau sera relâché sous forme de ruisseau qui coulera des semaines après la dernière pluie.
Commencez par reforester les montagnes dans les déserts, car elles vont donner vie à des ruisseaux et apporter de l’eau qui coulera vers la mer et aidera, le long de son parcours, à développer la biodiversité.
Par contre, si l’on détourne les eaux pour la retenir dans un bassin alors on crée du désert. La création d’un barrage hydraulique sur une montagne va créer une inondation en amont et un désert en aval.
Donc, si vous reverdissez une montagne et que vous avez une rivière qui prends vie, méfiez-vous de la prédation humaine, car certains peuvent acheter la montagne pour y construire un barrage hydraulique pour détourner les eaux afin d’irriguer un champs ou alimenter en eau une industrie. Cette eau détournée va disparaître du paysage alors qu’elle aurait pue couler jusqu’à la mer et aider la biodiversité à se développer tout le long de son parcours.
De plus, l’eau terrestre doit revenir à la mer car elle développe la biodiversité sur les côtes maritimes. Les fleuves qui se déversent en mer sont de l’eau pure, non salée et surtout pleins de nutriments qui vont apporter de la vie aux eaux côtières. Grâces à ces nutriments, le plancton et les algues vont se développer et apporter de la nourriture aux poissons. Voilà pourquoi les zones poissonneuses sont proches des fleuves. Voilà aussi pourquoi il y a des problèmes de prolifération d’algues sur les cotes Bretonnes, car les eaux sont chargées de résidus provenant des porcheries qui sont nombreuses et grandes dans la région.
De plus, l’eau terrestre doit revenir à la mer car elle développe la biodiversité sur les côtes maritimes. Les fleuves qui se déversent en mer sont de l’eau pure, non salée et surtout pleins de nutriments qui vont apporter de la vie aux eaux côtières. Grâces à ces nutriments, le plancton et les algues vont se développer et apporter de la nourriture aux poissons. Voilà pourquoi les zones poissonneuses sont proches des fleuves. Voilà aussi pourquoi il y a des problèmes de prolifération d’algues sur les cotes Bretonnes, car les eaux sont chargées de résidus provenant des porcheries qui sont nombreuses et grandes dans la région.
Revenons à nos montagnes. Lorsque vous entendez dans les médias que qu’une centrale hydraulique manque d’eau et que vous voyez des montagnes désertiques en amont de ce barrage, vous savez maintenant que tous ces ingénieurs ne savent pas que reverdir des montagnes redonne vie aux rivières.
Parfois, les médias nous parlent de ces pauvres paysans en zone désertique qui se plaignent du manque d’eau. Mais au loin, vous voyez qu’ils sont entourés de montagnes désertiques, c’est à dire sans végétaux, sans arbre. Un bon conseil serait de dire à ces paysans de reforester les montagnes autour d’eux, ainsi ils auront des ruisseaux pour leur apporter de l’eau dans leur région.
De plus, la reforestation de leurs montagnes et de leur région va augmenter les précipitations localement. De la même manière, lorsque vous voyez des paysans se plaindre du manque de pluie et que vous voyez qu’il y a des champs agricoles à perte de vue, sans aucun arbre, sans aucune petite forêt, alors il ne faut pas s’étonner que la pluie ne tombe dans cette région, les nuages passent mais ne tombent pas sous forme de pluie, car il n’y aucun arbre pour communiquer avec les nuages. Ces paysans devraient par exemple faire de l’agroforesterie en associant les arbres et des cultures au sol. Par contre, si ces paysans font du fruitier, il ne faudra pas les tailler en bonzaï. Il faut des arbres grands et imposant, avec beaucoup de biomasse, afin de maximiser cette communication chimique (et physique) avec les nuages. Ces paysans devraient aussi reforester massivement leur région, en plantant des arbres et en ne les taillant jamais.
En 1995, lorsque le loup a été réintroduit dans le parc de Yellow Stone aux USA, il s’est passé une chose incroyable. La présence du loup, ce prédateur alpha, a eu un impact positif sur la faune et la flore de ce territoire.
Cette bande de loups a d’abord tué des cerfs pour se nourrir. Notez que les cerfs n’avaient plus de prédateurs depuis des décennies dans ce parc et ils proliféraient en mangeant toute l’herbe possible. La seule présence des loups à permis aux montagnes du parc Yellowstone de se reverdir. Et quelques années après, les rivières reprirent vie dans ces montagnes. Ensuite, sont venus les castors, les petits herbivores, les oiseaux, les insectes. Cette abondance de végétation et l’eau de la rivière a permis à la faune de se développer de manière spectaculaire. Introduire un prédateur dans un écosystème qui n’en avait pas, permet à la biodiversité de se développer. Les prédateurs sont nécessaire car ils régulent les grands herbivores. Sans les prédateurs, ces grands herbivores mangeraient toute la végétation possible.
En Afrique, sous le Sahara nous avons une zone presque désertique que l’on nomme le Sahel. Cette zone est aride, les pluies y sont rares et la végétation presque inexistante, et pourtant + de 80% des agriculteurs sont des éleveurs de bétail. Ce bétail passe toute l’année à manger la moindre herbe qui pousse dans ce pré-désert. Les bergers protègent leur troupeau des prédateurs et ces derniers ne peuvent pas jouer leur rôle de régulateur. Ainsi, le Sahel se fait tondre par le bétail et les bergers créent le désert à cause de ce surpâturage.
Le surpâturage, l’incendie, le détournement des eaux et la coupe abusive de bois sont les « mères » du désert. Ces quatre cavaliers de l’apocalypse, la dent, la hache, le feu et le barrage, explique la désertification, justifiant cette formule désolante :
« les nomades ne sont pas les fils du désert, ils en sont les pères ! ».
Si vous installez une clôture sur une parcelle au Sahel, dans quelques années vous aurez plein de végétation qui va pousser l’intérieur de cette clôture, la végétation va reprendre vie car il n’y aura aucun herbovire pour la manger. Parfois, une simple clôture permet de reverdir un désert. Mais le processus est long, très long. En plantant des arbres à l’intérieur de cette clôture, on va grandement accélerer de développement de la biodiversité.
En reforestant une zone cotière, vous allez installer une pompe à humidité. Cette pompe végétale va aspirer l’humidité dans l’air qui est souvent très importante à coté de la mer. En effet, les forêts condensent l’eau qu’il y a dans l’air. Les arbres ont plusieurs stratégies pour se refroidir et atteindre le point de rosée qui leur permet de condenser l’humidité dans l’air.
Par exemple, la photosynthèse est un phénomène physico-chimique qui refroidit l’arbre. L’évapotranspiration est un autre phénomène qui refroidit l’arbre. Avoir, ses racines sous terre permet aussi à l’arbre de capter de la fraicheur car vous les savez peut-être, à 2 ou 3 mètres de profondeur sous terre, la température est entre 15°C et 20°C même en plein désert. Dans une forêt, il n’y a pas que des arbres, il y a aussi des fougères au sol, des plantes qui n’ont pas besoin de beaucoup de lumière, comme le lierre par exemple. Toutes ces plantes à l’ombre jouent un rôle important pour la condensation de l’eau dans l’air, car elles sont au frais.
Revenons à nos arbres que l’on doit planter sur les côtes maritimes. Ces forêts vont capter de l’humidité dans l’air marin et en asséchant l’air, en retirant de l’eau dans l’air, cela va créer une micro-dépression et un petit courant d’air qui va aspirer les nuages et de l’air humide vers cette forêt.
L’idée est de créer de grandes forêts pour pomper les nuages de la mer et les ramener dans les terres arides. Des forêts qui démarrent de la mer et qui finissent loin dans les terres. Ces forêts vont condenser l’eau dans l’air et vont attirer les nuages de la mer dans les terres arides. Ces nuages entreront en interaction avec la forêt de manière chimique et feront tomber la pluie. Dans les déserts il fait tellement chaud que cette pluie va s’évaporer à 90%. Et ces grosses masses d’humidité gazeuse vont retomber à 5 km plus loin dans la forêt. On dit que les pluies font des ricochés comme une pierre sur un lac. En Amazonie, les pluies peuvent ricocher plus de cinq fois et sur de grandes distances …
Reforester une parcelle désertique proche de la mer est beaucoup plus facile que reforester un désert situé loin à l’intérieur des terres. Car la mer apporte beaucoup d’humidité dans l’air et les forêts savent capter cette eau gazeuse. La condensation forestière de cette eau se fait souvent durant la nuit, en début de journée et en fin de journée. Donc, en reforestant de la mer vers l’intérieur des terres, vous allez créer une véritable pompe à humidité qui aspirer l’air marin vers les terres, et si ces nuages et cette masse d’eau dans l’air tombent sur une montagne, c’est le Jackpot.
En effet, lorsque l’air humide provenant de la mer rencontre un obstacle comme une montagne végétalisée, une partie de cette air est condensée par la montagne. L’autre partie de cette air humide doit s’élever et voit sa pression se réduire, ce qui provoque un refroidissement de la vapeur d’eau. L’humidité augmente alors et un nuage, appelé nuage orographique, se forme. Les autres nuages haut qui viennent de la mer, sont eux aussi captés en partie par les arbres des montagnes qui communiquent chimiquement avec eux pour faire tomber la pluie. Et vue que la distance arbre-nuage est raccourcie, cette communication chimique fonctionne mieux.
Donc, l’idéal serait de reforester des zones désertique allant de la mer aux montagnes, c’est la meilleure manière d’apprivoiser l’eau et de relancer le cycle de l’eau dans cette région. Les forêts vont aspirer l’air humide et les nuages provenant de la mer. Cette humidité va être canalisée par un corridor forestier et entrer dans les terres au dessus des forêts. Les forêts vont capter une partie de cette humidité par condensation et en faisant tomber la pluie.
Et lorsque cette masse humide va rencontrer un obstacle haut comme les montagnes, une partie de l’humidité va encore être captée par ces montagnes, une autre partie va créer des nuages, et au final, la montagne va donner vie à cours d’eau qui ont pour vocation à revenir à la mer avec un ratio de 70%. En effet, la terre doit être capable de stocker 30% des pluies provenant du ciel pour que le cycle de l’eau soit à l’équilibre. Dans un désert, plus de 95% de l’eau de pluie (rare) repart dans la mer car la terre est morte et incapable de stocker de l’eau de pluie. Voilà pourquoi on voit souvent des inondations dans les déserts.
Dans tous les déserts il pleut une ou deux fois dans l’année mais ces pluies sont violente et très courte dans le temps. Mais puisque la terre est morte dans un désert, aucune plante, aucun arbre, donc la porosité des sols est très mauvaise. L’eau de pluie n’arrive pas à entrer dans la terre, donc elle ruisselle et crée des inondations. Si l’eau n’est pas ralentie et commence à prendre de la vitesse, alors elle ravage tout sur son passage, surtout si elle est chargée de boue. Voilà pourquoi il faut travailler les parcelles que l’on doit reforester, afin d’apprivoiser l’eau et conserver la moindre goutte d’eau de pluie sur la parcelle.
En effet, la permaculture a toute sa place pour reverdir les déserts car les permaculteurs savent qu’il faut préparer un terrain avant de planter. Et, si l’on ajoute la technique du Zaï africain alors on augmente la survie des arbres car ils auront plus d’eau disponible sous leurs pieds.
La permaculture nous apprends qu’il faut travailler une parcelle avant de planter le moindre arbre. On parle de Design Permaculturel. L’idée est d’utiliser la topologie (relief) du terrain pour domestiquer l’eau de pluie. En permaculture, on crée des bassins de rétentions d’eau et des canaux de drainage pour conserver l’eau de pluie sur la parcelle. Et, c’est exactement ce qu’il faut faire si l’on veut reverdir un désert. On doit conserver la moindre goutte de pluie sur sa parcelle afin de nourrir les plantes et la vie du sol qui elle aussi a besoin d’eau pour vivre.
Les permaculteurs savent collecter, apprivoiser et stocker de façon pertinente l’eau de pluie afin de répondre plus facilement aux besoins de leur écosystème cultivé. Et, c’est exactement ce que l’on veut faire lorsqu’on reverdit un désert, on veut que le terrain puisse garder toute l’eau de pluie afin de nourrir les sols et les arbres.
Si votre terrain à reforester est en pente, et il l’est souvent, il faudra créer des barrière physique perpendiculaire à la pente. Il faut créer par exemple des tranchées au sol et des petites buttes pour arrêter l’eau qui ruisselle et la canaliser dans la tranchée qu’on a creusé, une baissière.
Les rizières sont dans cet esprit de design permaculturel mais elles sont beaucoup plus radicales. Car aménager une montagne en rizières demande un travail titanesque.
Certaines techniques utilisent des pierres pour fabriquer des petits murs perpendiculaire à la pente. Ainsi, lorsqu’il pleut, l’eau ruisselle avec un tas de sédiments et quand elle rencontre un mur, elle glisse à travers, mais tous les désiments qu’elle apportent finissent par faire bouchon et bloque la coulée de l’eau. L’eau stagne longtemps le long de ces murs, et va s’infiltrer dans les sols le long de ces murs, ce qui va favoriser la végétation. Souvent, juste derrières ces murs il y a pleins d’arbres et de végétation qui s’est développé car il y avait assez d’eau disponible dans les sols.
Voilà pourquoi la permaculture a toute sa place pour la reforestation des déserts, car ce sont les meilleurs quand il s’agit de canaliser l’eau et l’apprivoiser. Les Hollandais sont eux aussi experts dans la gestion de l’eau dans les terres. Ils savent drainer (faire sortir) l’eau dans les terres maraicageuses, la région de Bordeaux en sait quelques chose.
Toutes les parcelles à reforester devront être travaillées avec de grosses machines de BTP pour faire en sorte que l’eau de pluie reste sur les parcelles à reverdir. En effet, chaque goutte d’eau qui tombe du ciel doit rester sur la parcelle que l’on reforeste, et si possible au pieds des arbres.
Le Design Permaculturel va gérer l’eau de pluie sur toute la parcelle et le Zaï va gérer l’eau pour chaque arbre. Plus grand sera le trou et plus la graine aura de l’eau sous ses racines pour se développer.
La méthode du Zaï Africain consiste à creuser des trous dans le sols, poser du compost et des graines dans ces trous. Et, quand la pluie tombe, le trou se remplit d’eau et les graines germent. Plus grand sera le trou et plus la graine aura de l’eau sous ses racines pour se développer.
Généralement, les paysans africains creusent leurs trous de Zaï avant la saison des pluies chaque année. Dès que les première grosses pluies tombent, le trou se remplit les graines lévent. Cette méthode du Zaï est utilisée dans les zones arides du Sahel Africain.
Donc, le principe du Zaï est parfaitement adaptée pour faire pousser un arbre dans le désert. Ainsi, toute l’eau de pluie possible sera stockée au pied de l’arbre. Cette eau va s’infiltrer peu à peu dans la terre et l’arbre comprendra qu’il faut qu’il enfonce ses racines pour capter cette eau de pluie. Il a été prouvé scientifiquement que les racines entendent l’eau dans le sol. Les racines des arbres savent où aller, elles entendent l’eau et vont la chercher à l’endroit où elle s’écoule … jusqu’à la nappe phréatique.
Ces trous de Zaï ne se font pas n’importe comment, ils sont placés en quinconce pour maximiser la captation des eaux qui ruissellent, et leur trou est fait de manière à afoir une petite butte de terre en aval, qui vient bloquer l’eau quand elle remplit le trou. Le paysan africain pose souvent un peu de fumier de compost dans ses trous car c’est cette matière organique animal va enrichir le sol et apporter à la plante des nutriments pour sa croissance.
Les paysans africains utilisent le fumier d’animaux pour fertiliser leurs cultures, mais les citadins peuvent utiliser les déchets végétaux qu’ils jettent à la poubelle, afin de fertiliser les parcelles de désert à reverdir. Donc, mettre une bonne couche de déchet vert dans les trous de Zaï serait une bonne idée, car la décomposition de ces végétaux va apporter au sol de la matière organique et cela va aider les arbres à mieux pousser. Le meilleur déchet qui existe pour nourrir un sol est le bois car il apporte au sol des champignons qui vont tisser un réseau mycélien dans le sol, et ce bois va apporter du carbone au sol, un élément chimique très important pour la vie d’un sol. Tous les paysans savent que les sols noirs sont les plus fertiles car ils sont pleins de Carbone qui leur apportent cette couleur noir.
Plus vous apporterez des déchets végétaux sur le sol d’un désert et plus vous aurez de chance de faire renaitre la nature dans cet endroit. Car ces déchets vont créer de la terre, et la terre favorise la germination des graines en dormance qu’il y a partout même dans les sols morts d’un désert. La présence de ces graines invisible dans les déserts se manifeste lorsqu’il y a une période avec de bonnes pluies, pas trop forte et sur quelques jours. D’un coup, on voit de l’herbe et des plantes pousser dans ce déserts. Et, généralement cette poussée verte ne dure pas dans le temps car le terrain n’a pas été préparé, car il n’y a pas d’humus à la surface du sol, donc aucune humidité. Sans oublier les animaux sauvages et les animaux d’élevage qui viendront manger cette biomasse verte dès qu’il la verront. Voilà pourquoi il faut absolument clôturer une parcelle que l’on veut reverdir. C’est primordiale.
si vous ne clôturez pas votre parcelle, les animaux sauvages et le bétail des éleveurs viendront pour pâturer tous vos arbres et tuer votre projet en quelques jours. Parfois, il suffit simplement de clôturer un terrain pour revoir la végétation revenir car aucun herbivore n’y a touché. Les herbes ont grandit et meurent sans se faire manger. Les plantes meurent sur la terre (et non dans un estomac) et leur décomposition apportent de la matière organique au sol. C’est ainsi que la nature fait pour créer de la terre, grâce à la décomposition des plantes qui s’accumule à sa surface.
Donc, il est conseillé de clôturer sa parcelle durant les 5 premières années de la reforestation. Après 5 ans, les arbres sont devenus grands et ils ont peu de chance de mourir si des animaux mangent les feuilles de leurs branches basses. Certains pensent qu’il ne faut jamais retirer la clôture de la forêt car il faut la protéger de tous les animaux et des hommes. D’autres pensent qu’il faut retirer la clôture pour laisser la faune sauvage entrer et y trouver de la nourriture et un logement pour s’y développer. Par contre, si vous reforester une parcelle dans une région très pauvre du monde, il faut absolument un gardien pour surveiller vos bébés arbres. Sinon, les bergers vont couper la clôture et envoyer leurs animaux s’engraisser en mangeant vos arbres. Si vous n’avez pas de gardien, des voleurs pourront venir en camion voler vos bébés fruitiers par milliers afin de les revendre à un agriculteur ou à un pépiniériste.
« Les arbres n’ont pas besoin de nous, ils seraient très content qu’on disparaissent. Nous ne sommes pas leurs principales ennemis, nous sommes leur seul ennemi. »
Il faut bien prendre conscience que le plus grand ennemi de l’arbre est l’homme. Dans cette perspective, on doit protéger les arbres que nous plantant car la prédation de l’homme sur les arbres est beaucoup plus grande que vous ne l’imaginez. La clôture va dire aux gens que ces arbres ne leur appartiennent pas et qu’il ne faut pas y toucher. Poser quelques panneaux d’avertissements pour faire peur aux voleurs est aussi une idée à ne pas balayer d’un revers de main. N’oubliez que dans des régions désertique les gens sont souvent pauvres et que les arbres peuvent nourrir le bétail et le bois peut être vendu ou utilisé pour fabriquer un truc, ou simplement, le bois peut apporter du feu à la cuisine. Donc ne négligez pas la clôture et un gardien si possible, sinon votre projet de reforestation risque certainement de « mourir dans le film ».
Si vous voulez reforester une parcelle, il pensait à l’eau car comme disait ce vieux dicton Espagnol : « No agua, no arbol. No arbol, no agua » que l’on traduit en « Pas d’eau, pas d’arbre. Pas d’arbre, pas d’eau ».
Vos bébés arbres auront besoin d’être arrosés durant les 4 ou 5 premières années, jusqu’à ce qu’ils deviennent autonome en eau. Un arbre devient autonome en eau quand sa racine verticale (pivotante) atteinds la nappe phréatique. Attention, certaines racines pivotantes peuvent atteindre plus de 100 mètres de profondeur. Les racines des arbres peuvent même fissuler la roche mère pour aller plus en profondeur et toucher la nappe phréatique. Les racines sécrètent des acides pour attaquer la roche mère et lui extraire quelques minéraux. Encore plus, l’argile qui est une molécule très longue et complexe, est une création qui vient des racines des arbres quand elles travaillent la roche-mère avec des acides qu’elles sécrétent.
Cette eau d’irrigation devra être pompée dans les profondeurs du sol. Ensuite, cette eau devra être mise sous pression pour alimenter des canons à eau longue portée. Un arbre ne doit pas être arrosé tous les jours, sauf s’il manquent cruellement d’eau. Normalement, les arbres doivent être arrosée comme une bonne pluie le ferait, c’est à dire fort et une fois par semaine. Si vous arrosez un arbre manuellement avec un tuyau d’arrosage, alors remplissez le trou Zaï avec de l’eau, comme une bonne pluie le ferait. Cette eau va peu à peu s’infiltrer dans la terre et donner la bonne direction aux racines des arbres.
Voilà pourquoi il ne faut jamais arroser un arbre avec un système de goute à goutte, car l’eau reste en surface et l’arbre comprends que l’eau est en surface alors il tisse ses racines horizontales (traçantes) à la surface. Un arbre peut même aller voler l’eau de ses voisins en tissant des racines jusqu’au goutte à goutte d’à coté. Dès que vous coupez le goutte à goutte d’un arbre, il meurt car il n’est pas autonome en eau, il n’a pas plongé sa racine pivotante jusqu’à la nappe phréatique.
Vous avez 5 ans pour rendre vos arbres autonome en eau. Il faut arroser 1 fois ou 2 fois par semaine. Augmenter ou diminuer la fréquente d’arrosage selon la météo. Notez aussi que les deux premières années, vos bébés arbres seront petits et leur besoin en eau sera faible. Par contre entre 2 ans et 5 ans, il faudra doubler ou tripler la quantité d’eau à chaque arrosage.
Après 5 ans, il faudra totalement stopper l’arrosage et laisser la nature se débrouiller. Les arbres qui ne seront pas autonome en eau mourront et apporteront du carbone au sol. Les arbres qui survivront se développeront et commenceront à interagir avec le climat pour faire tomber la pluie. Et quand la pluie tombera, elle remplira les nappes phréatiques qu’on a utilisé durant 5 ans. Les racines des arbres vont augmenter la porosité des sols et conduire l’eau de pluie directement vers les nappes phréatiques. Si vous voulez remplir des nappes phréatique dans votre région, il vous suffit de planter des arbres au dessus de cette nappe et le niveau d’eau va remonter quelques années plus tard.
Précédemment, nous avons expliqué que les arbres évapotranspirent et condensent l’eau dans l’air. Les arbres font tomber la pluie et rechargent les nappes phréatique. Les arbres redonnent vie aux ruisseaux, qui donneront vie aux rivières, puis viendra les fleuves qui se déverseront dans les mers et les océans.
Lorsqu’un arbre évapotranspire 2 litres d’eau, en retour, il y a 3 litres d’eau qui tombent du ciel sous forme de pluie ou en vapeur d’eau. Un grand chêne peut évapotranspirer 1000 litres d’eau par jour quand il fait très chaud, et en retour, il y a 1500 litres d’eau qui retombent du ciel … Cette humidité créée par les forêts peuvent donner vie à des rivières volantes comme en Amazonie où les forêts sont immenses. Ces rivières volantes sont de puissants flux de vapeur d’eau qui influe fortement sur le climat local.
Le cycle de l’eau prends naissance dans la mer avec l’évaporation de l’eau. Puis cette eau se condense en nuage qui vont se précipiter sur les terres. La pluie donne vie aux cours d’eau qui repartent à la mer. Si 100% de cette pluie repart à la mer, çà veut dire que la terre est un désert. Si une terre n’arrive à pas à conserver au moins 30% des eaux de pluie, çà veut dire que cette terre est en cours de désertification.
Les déserts ne savent pas retenir l’eau de pluie. Quand il pleut dans un désert, il y a toujours des inondations car la porosité des sols est presque nulle. Les villes sont des déserts par excellence et lorsqu’il pleut très fort, il y a des inondations car les villes ne savent pas évacuer une grosse masse d’eau …
Pour conserver au moins 30% des eaux de pluie il faut végétaliser le plus possible la terre et si possible, avec des arbres feuillus. Les végétaux vont augmenter la porosité des sols et les racines des arbres sont des canalisations qui remplissent les nappes phréatiques. Les montagnes végétalisée vont se remplir d’eau et relâcher leur excès d’eau sous forme de ruisseau qui va couler des semaines après la dernière pluie. Et ce cours d’eau va apporter de la vie jusqu’à la mer. On aime beaucoup les castords qui font des barrages dans les rivières, car ils créent des inondations, ils apportent de l’eau sur terre et la nature profite de cette eau pour se développer fortement dans ces endroits.
Nous pensons qu’il faut avoir au moins 100 essences d’arbres dans une forêt et insister sur les arbres fruitiers car ils peuvent s’adapter à la sécheresse et aider les populations locales à se nourrir avec des fruits gratuits.
Il est important de planter des arbres et des arbustes adaptés au climat désertique. Ce ne serait pas intelligent de planter des arbres qui ont besoin de beaucoup d’eau dans un désert, tels que les peupliers blancs ou les saules pleureurs. Notez que dans les régions désertiques, il y a très peu d’arbres mais il en existe quelques uns qui « fonctionnent bien », souvent des variété locales et endémique. La bonne idée serait de partir de ce qui marche et de l’étendre. Mais attention, car si on se limite à planter des espèces locales, on risque d’avoir peu de biodiversité sur notre parcelle.
Donc, lorsque vous reforestez une parcelle, plantez des espèces locales, ajoutez y des essences résistante à la sécheresse mais n’oubliez surtout pas les arbres fruitiers dans votre équation.
Au moyen-age, en France, après avoir détruit et surexploitées les forêts, les rois Français ont lancé de fastes programmes de reboisement et reforestation. Le but était d’avoir du bois mais aussi pour offrir à la population de la nourriture avec la cueillette, la chasse et pouvoir y emmener leurs les porcs s’y nourrir.
Par exemple, on a planté beaucoup de chênes car la farine de glands de chêne est comestible pour l’homme et les animaux comme les cochons. Les rois ont planté beaucoup de châtaigniers et de marronniers pour permettre aux paysans d’avoir de la farine de châtaigne, un bon féculent qui a sauvé beaucoup de pauvres de la famine. Donc, dans cet esprit, on devrait avoir beaucoup de fruitier dans les forêts qu’on plante. Certains parlent de « forêt comestible».
Donc, oui il faut planter des espèces végétales capables de survire dans les endroits très secs tels que les accacias, les jujubiers, les dattiers, les arganiers, les tamaris, les oliviers, etc … mais il faut hésiter à ajouter des arbres fruitiers dans l’équation, car ils vont apporter leur part de biodiversité dans ce désert. Par contre, on est contre le fait de planter des cactus, même si ce sont des plantes qui supportent bien le désert. Nous pensons que les cactus n’ont pas leur place dans une forêt.
On peut planter tous les fruitiers qui nous passent par la tête, toutes les graines de fruits qui passent dans nos cuisines. On peut utiliser les industries de l’agro-alimentaire de la région pour se procurer des graines ou des noyaux de fruits en grande quantité. On peut même utiliser ces industries pour récupérer leurs déchets végétaux afin d’apporter de la matière organique sur le sol de notre forêt.
On veut voire des cerisiers dans nos forêts du désert, des avocatiers, des pommiers, des noisettiers, des noyers, des orangers, des citronniers, des mandarinier, des grenadiers, des dattiers, des kiwitiers et des vignes qui grimpent sur les arbres, des abricotiers, des bananiers, des pruniers, etc … On veut planter des forêts comestibles pour nourrir les humains et toute la faune sauvage de ses fruits.
Si l’on plantait 1 milliard d’arbre feuillus par an et par pays, les animaux et le climat nous remercieraient. En effet, les animaux auraient un habitat et de la nourriture pour se développer. Les arbres absorberaient beaucoup de Carbone dans l’air et relanceraient le cycle de l’eau autour d’eux.
Nos ancêtres ont créé presque tous les déserts de la planète. Ne reproduisons pas les erreurs de nos parents, nous avons la responsabilité de les corriger pour nos enfants.
Il est possible de restaurer ce qui a été dégradé, il est possible de réparer les déserts. La reforestation des déserts, voilà une noble cause à défendre.
La désertification de notre planète est un phénomène réversible.
La création de forêts sauvage à base de feuillus permettra de lutter contre le réchauffement climatique, de résister à ces « méga-feux », de faire tomber la pluie, de remplir les nappes phréatiques, de dépolluer l’atmosphère et surtout, elle aidera la faune et la flore sauvage à trouver un écosystème favorable à son développement. Tous les citadins le savent, lorsque l’on installent quelques pots de plantes verte sur son balcon, çà attire très souvent un tas d’insectes. Dans la nature l’effet est décuplé, la plantation d’arbre attire non seulement des insectes, mais attirent aussi les oiseaux qui y voit de la nourriture et un lieu où nicher. Le ventre des oiseaux apportent d’autres graines qui donnent d’autres arbres. Ensuite, ce sera au tour des mammifères et des reptiles de s’installer dans cette forêt, ce qui attirera leurs prédateurs respectifs.
Cette technique nous a été inspiré par la méthode du Dr Akira Miyawaki qui a inventé le concept de « mini-forêt ». Planter un arbre par mètre-carré va permettre à la forêt de se développer plus rapidement car les arbres font se faire la concurrence pour coloniser les sols avec les racines et l’accès à la lumière avec leur tronc et leurs feuilles. En plantant avec une telle densité, vus allez rapidement apporter de l’ombre au sol et c’est très important. Quand les rayons du soleil se captée par les feuilles d’un arbre, les UV du soleil ne pourront plus stériliser la vie microbienne du sol car la terre sera à l’ombre. La température du sol va baisser et cela va aider la vie du sol à se développer.
Beaucoup d’arbre vont mourir avec une telle densité de plantation mais ce n’est pas grave car en mourant ces arbres vont apporter de la matière organique au sol et nourrir la terre pour servir les autres arbres. Vous pourrez toujours remplacer les arbres morts par des bébés arbres de votre pépinière, surtout les premières années de la plantation. Par contre, au bout de 3 ans, si certains arbres meurent par manque de lumière ou par une maladie, laissez la nature faire, elle remplira ce vide très rapidement. Et n’oubliez pas, dans une forêt vivante, on ne doit jamais sortir le bois mort. Ce bois mort doit rester dans la forêt car c’est le capital carbone de la forêt, il lui revient. Ce bois mort va nourrir beaucoup de champignons, puis des insectes y trouveront gites et nourriture. La décomposition de ce bois va prendre des années et va nourrir la forêt et ses habitants.
Le Dr Akira Miyawaki et sa méthode ont prouvé qu’en sélectionnant judicieusement les essences et en les plantant densément, il était possible de restaurer rapidement un écosystème de forêt centenaire, alors que la plupart des experts s’accordent à dire que c’est impossible ou très difficile sur un sol pauvre et désertifié.
En germant au sol, les arbres s’enracinent mieux que s’ils étaient contraint par un pot dans une pépinière. Quand vous regarder un jeune chêne de 20 cm sur le sol d’une forêt, sachez que ses racines dépassent déjà les 50 cm de profondeur. L’enracinement des arbres est primordiale pour leur survie. Ils doivent lancer leurs racines le plus profonds possible pour trouver de l’eau et ils doivent se connecter au réseau de champignons du sol pour s’intégrer dans leur environnement et mieux résister à la chaleur.
En effet, les sols forestier sont pleins de champignons. Si vous prenez une poignée de terre en forêt et que vous la sentez, vous sentirez cette odeur de champignons. Cette odeur est bon signe. Et si vous achetez un terrain pour faire de l’agriculture, vous devez rechercher cette odeur de champignon dans la terre, ce qui indiquera que votre sol est vivant.
Les arbres créent les sols et pas le contraire. Même si votre sol est mort, l’arbre pourra sans doute s’y développer et créer du sol autour de lui. Les racines des arbres secrètent énormément de substances chimique pour servir l’arbre et nourrir la terre autour de lui. L’arbre va développer son réseaux de champignons dans le sol. Quand les feuilles et les branches tomberont au sol, ils vont se décomposer avec les bactéries, les champignons et les microbes. Toute cette matière organique tombée au sol va nourrir la vie du sol et lui permettre de se développer … Voilà pourquoi les sols forestiers sont les plus riches au monde, leur taux de matière organique dépasse souvent les 10%. Et, la couleur des sols forestiers est souvent noir, ce qui indique une forte présence de carbone piégée dans le sol. Ce carbone va aider les arbres et les plantes à se développer.
Il est conseillé d’enrober ses graines dans de l’argile avant de les semer sur une parcelle à reverdir. Cette enrobage va éviter que vos graines soient mangé par des insectes ou des oiseaux, et surtout, l’argile va se gorger d’eau à la première vraie pluie, ce qui va faciliter la germination des graines. Pour faire sortir des graines de leur dormance, il faut de l’eau, du soleil et de la chaleur. Et certaines graines attendent d’avoir un peu d’humus, de la vraie terre pour germer. D’où l’importance de créer de la terre sous les arbres le plus vite possible, et les arbres sont les meilleurs à ce jeu.
Le Japonais Masanobu Fukuoka, l’un des premiers permaculteurs, conseille vivement d’enrober les graines d’argile avant de les semer. Les bombes à graines, les seedbombs que proposent notre site s’inspirent d’une technique inventée par Masanobu Fukuoka, le père de l’agriculture naturelle.
L’enrobage d’argile va les protéger contre les rongeurs, les insectes et surtout les oiseaux. Voilà pourquoi il ne faut pas enrober les graines avec de l’argile coloré, car les oiseaux les repèrent de loin et s’ils se rendent compte que ces boules jaunes fluo sont pleines de graines, tous les oiseaux du coin seront au courant qu’il y a un repas gratuit au sol.
« Étudiez la nature, aimez la nature, restez proche de la nature. Elle ne vous fera jamais défaut. »
Franck Lloyd Wright